11 novembre 1918 : fin d’une gigantesque boucherie

Le 3 juin 1918, le soldat Louis Jaurès, âgé de 19 ans, meurt dans l’Aisne lors de la dernière grande offensive allemande de la guerre. Quatre ans plus tôt, son père, chantre du pacifisme, est la première victime d’un conflit qu’il n’a pu empêcher. En effet, le 1er août 1914, au lendemain de l’assassinat de Jean Jaurès, le gouvernement français décrète la mobilisation générale après le déclenchement des hostilités dans la poudrière des Balkans. Dès les premières semaines, les combats font rage à l’Est comme à l’Ouest de l’Europe. Une violence inouïe s’abat sur les champs de bataille. Le 22 août 1914 devient le jour le plus meurtrier de l’histoire de France. 27 000 soldats tombent. Quatre fois plus que lors de la bataille de Waterloo. Il faut dire que tout est fait pour que ce conflit se transforme en une gigantesque boucherie. 72 millions de soldats, issus des quatre coins de la planète, sont mobilisés. Des armes toujours plus destructrices font s’abattre des déluges de feu et d’acier sur le front des combats. A l’arrière, l’effort de guerre est assuré par les femmes et les travailleurs étrangers qui viennent garnir les rangs notamment dans les usines d’armement.

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